Une rencontre, deux parcours, un même appel vers la nature
Nous sommes deux thérapeutes, deux humains avant tout, réunis par une conviction commune : la nature guérit. Samuel est physiothérapeute et propriétaire de Physio Vertigo, un centre d’expertise dédié aux troubles de la tête et du cou. Alice est ergothérapeute et fondatrice de Canopée, une clinique de réadaptation qui propose des interventions en nature.
Notre complicité s’est forgée au fil des échanges et des passions partagées. Pour nous, la nature est bien plus qu’un lieu de ressourcement : elle est un terrain fertile d’intervention.
Et si la nature devenait un outil thérapeutique à part entière?
À force de constater, tant chez nous que chez nos clients, les bienfaits physiques et psychologiques du contact avec le vivant, il est devenu évident : pourquoi se limiter aux murs d’une clinique, quand la forêt, le vent, la lumière et le chant des oiseaux peuvent devenir des alliés thérapeutiques ?
La science appuie cette démarche. L’exposition à la nature diminue le stress, favorise la régulation du système nerveux autonome, soutient la récupération cognitive et physique. Elle augmente la motivation, le sentiment d’auto-efficacité et l’engagement dans les soins. Pour nous, elle est une partenaire et nous croyons sincèrement que cette approche représente une voie d’avenir pour la réadaptation.
L’histoire d’Océanne : un parcours de réadaptation intégrée
Océanne (nom fictif) a 55 ans. Elle vit avec les séquelles d’un traumatisme craniocérébral léger survenu il y a un an. Les symptômes — fatigue persistante, maux de tête, étourdissements, irritabilité — se sont chronicisés. Elle est en arrêt de travail depuis plusieurs mois. Ses activités du quotidien sont devenues lourdes : les tâches ménagères, les déplacements en voiture, les sorties sociales… même la marche en forêt, qu’elle adorait, devient intolérable en raison du défilement visuel.
Avant sa blessure, Océanne travaillait en relation d’aide. Aujourd’hui, elle doit apprendre à s’aider elle-même. Elle aime la nature, les oiseaux, le contact humain. Nous avons choisi de faire de ces éléments ses tremplins.
Physiothérapie : remettre le mouvement en harmonie
En physiothérapie, l’approche a été progressive : gestion de la douleur et des étourdissements, exercices de mobilité douce, renforcement ciblé et stratégies pour activer le système nerveux parasympathique. Plutôt que d’imposer un programme rigide, Samuel a proposé des mouvements adaptés, à faire dans des lieux choisis par Océanne : sa cour, un sentier plat, un coin tranquille sous un arbre.
En s’entraînant en milieu naturel, Océanne ne faisait pas que bouger : elle renouait avec ce qui l’animait avant son accident. Ces moments sont devenus des pauses apaisantes entre les traitements. Sa motivation intrinsèque augmentait, mais un plateau demeurait : la fatigue freinait les progrès.
C’est là qu’Alice est entrée en scène.
Samuel Dallaire (MSc, PT)
Physiothérapeute propriétaire, Physio Vertigo
Samuel Dallaire est physiothérapeute et fondateur de Physio Vertigo, un centre d’expertise en physiothérapie pour les troubles vestibulaires, de la tête et du cou. Il traite principalement des patients souffrant de vertiges ou d’étourdissements, de céphalées/migraines et autres problèmes orofaciaux.
Alice Dionne-Oseciuc
Ergothérapeute propriétaire, Canopée Clinique
Alice Dionne-Oseciuc est ergothérapeute et propriétaire de Canopée Clinique, une clinique d’ergothérapie utilisant la nature comme levier thérapeutique.
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Le rôle de l’ergothérapie : redonner un sens au quotidien
L’intervention ergothérapique s’est centrée sur la gestion de l’énergie et des émotions dans le but de reprendre les activités qui comptaient pour elle. Cela incluait également la mise en place de stratégies concrètes et individualisées, telles que l’utilisation de bouchons d’oreilles, de lunettes solaires, la planification de ses journées selon ses pics d’énergie, mais aussi l’intégration de la nature au quotidien.
Les séances se déroulaient à l’extérieur : sur un banc au bord de la rivière, en marchant doucement sous la canopée. Loin du tumulte sensoriel, son système nerveux trouvait enfin un rythme plus doux. Sa récupération s’est accélérée, sa confiance aussi.
Quatre mois plus tard, Océanne a repris le travail. Elle intègre désormais la nature dans son quotidien, non pas comme un luxe, mais comme pilier essentiel à sa santé.
Conclusion : guérir en prenant racine
Notre collaboration avec Océanne nous a montré que la nature est un levier thérapeutique puissant. En prévention comme en intervention, elle offre un terrain fertile à la réadaptation humaine.
La beauté de cette approche, c’est sa souplesse. Elle s’adapte à chaque personne, à chaque condition, à chaque lieu. Elle n’exige pas toujours la forêt éloignée: un balcon, un jardin, un parc suffisent pour renouer avec ce qui nous soigne.
Enfin, ce travail soulève une question plus vaste : et si prendre soin de soi passait aussi par prendre soin du vivant autour de nous? Et si notre santé était indissociable de celle des écosystèmes qui nous entourent?
Déclaration au sujet de l’utilisation de l’IA : l’IA a été utilisé pour la correction de l’orthographe et pour reformuler certaines phrases manquant de fluidité.